historique
RUGBY LOISIR LYON
Une idée est lancée: constituer une équipe d'anciens joueurs pour retrouver le plaisir du jeu et l'ambiance des troisième mi-temps entre copains.
Au même moment, "Les Gabinets"(enfants de "Gaby", leur marraine), fanfare d'anciens étudiants Lyonnais, relèvent le défi des "Bidochons", fanfarons nîmois pendant un déplacement durant la féria de Pentecôte. Amateurs de Chiroubles, trouvant un prétexte en terre beaujolaise, les "Bidochons" propose un affrontement sur un terrain de Rugby.
Aucun des fanfarons lyonnais ne pratique ce sport; ils décident donc d'aller courrir avec un ballon ovale du coté de Parilly. C'est là qu'ils rencontrent fortuitement le premier groupe d'anciens. Ces derniers consentent à se joindre à eux, à leur donner quelques rudiments et ils décident donc de relever le défi ensemble.
Au printemps 1988, le défi prend la forme d'un tournoi triangulaire avec les fanfarons de l'Ecole Centrale de Lyon qui les accueillent sur leur terrain. Le renfort de quatre anciens joueurs de Romans permit aux Black' Canut's de tenir correctement leur place. L'honneur est sauf. Cet évènement a solidement cimenté l'union des deux esprits: celui de la musique et celui du Rugby.
L'association se structure et choisit ses couleurs (noir cerclé de bleu écossais, rouge gallois, blanc anglais et vert irlandais).
II - Les voyages
En mars 1990,
un séjour d’une semaine à Saint Martin et Saint Barth aux Antilles a été l’occasion de se mesurer aux Archiball locaux et à un doux mélange appelé Ti Punch.
Cocktail soporifique et diurétique à la fois. Quel plaisir pour certain de macérer dans son jus au bout de la nuit !
D'île en île en boat-people
Cerise sur le gâteau, au cours du vol aller, Les Gabinets ont joué à plus de 30.000 pieds et sont devenus la fanfare la plus haute du monde. Record constaté et consigné dans le Guinness Book, et
toujours d’actualité.
Fête à St Barth
Le 1er Mai 1991, les Black’s Canut’s se donnent l’occasion de s’étalonner au niveau des
groupes A et B du rugby au tournoi de Gevrey-Chambertin. Grenoble, Montchanin, Le Creusot et son fer de lance Yougo-Polonais : Mandic, Krawzuck, Karizic,
Kacala… Ce dernier après un essai de 60 mètres s’aperçu en déposant le ballon qu’autour était lové un ailier, espoir des Black’s. Celui-ci, 50 kilos au pèse-lettre - crampons et trompette compris
- ne cria pas pour effaroucher le flanker, perturber sa course, et mettre dans l’embarras le marqueur. Une leçon de fair-play ! Et même pas peur ! Devant les Hautes Côtes de Beaune non
plus.
Plus tard, un week-end prolongé à Londres a permis de rencontrer le club de
Warlingham, d’assister à la finale de la deuxième Coupe du Monde…
devant un écran géant, tout en dégustant cette étrange boisson, the beer. Big Ben veillait aussi sur l’analyse du Bloody Mary en ce royaume de Marie Tudor la Sanglante*.
Ce même 1er Mai 1992, rebelote au tournoi de Gevrey-Chambertin. Cette fois l’ailier opposé, autre espoir des Black’s, de surcroît Indo-Saxon et plus léger tant on donnait son poids en livres pour l’avantager, fit l’aller par-dessus la main-courante éjecté par un joueur peu respectueux, le retour propulsé par les spectatrices contrariées qu’on regarde par-dessous les jupes des filles. Déjà !
Le mois suivant, au tournoi international de Nyon, c’est la découverte du canton de Vaud, des vestiaires helvétiquement propres et de ce petit résiné blanc, le Fendant qui sera cuvé au bout de la nuit dans un abri antiatomique. Qui ne saute pas… n’est pas Nyonnais, comme on dit lààà-bàaas !
En 1993, à
l’occasion du match Eire-France au Lansdowne Road de Dublin, c’est la tournée pas très catholique des pubs adéquats. C’est surtout le mariage à Wexford de
l’Irish-coffee caractéristique, du "run too fast" et "pick and go" Irlandais, de la Smithwick’s stout abondamment servis avant, pendant et après le match.
Les "Barons Verres" d'Hermance chez les Helvètes
En 1994, les Black’s Canut’s s’opposent à l’équipe de Tulle, visitent Rocamadour,
pagaient, pistonnent et pagaillent dans le gouffre de Padirac, avant de finir contre les Abricots de Cahors, arrosés de raisin fermenté du même nom. Le repas
de l’aller, pris à Bourg-Lastic valu à un futur président cette délicieuse répartie : "Alors la patronne, on la bourre ou on l’astique ?"
Le 17 décembre 1994, un France- Canada à Besançon permit
aux Bisonquinzes de prendre une douche, une main devant et l'autre derrière, face aux murs, devant les yeux stupéfaits de notre Isa qui s'étonnait
qu'ils ne se savonnaient point.
En 1995, un déplacement à Issoire permit de découvrir après match un champion du monde local en herbe de piano à bretelles. Bien, bon chic bon genre, classique, jusqu’au moment où, au grand dam de
papa et maman, il accompagna "la fille du Bédouin".
La quatrième mi-temps fut cathodique pour regarder gagner l’Afrique du Sud la troisième Coupe du Monde en noyant la déception dans le Pastis. Déjà demi-finale, un volume d’anis, cinq volumes
d’eau et deux cubes de glace. Il manquait 10.000 km à certains pour y être et
10 cm à Abdelatif pour marquer l’essai gagnant dans le même volume d’eau. Magie du carré et dure loi de l’impuissance : 108 ou 1E+08.
A l’Ascension 1996, des quadras,
moines de l’humilité et de l’humidité interne selon les circonstances, investissent l’un des plus sublime patrimoine de l’humanité.
Le voyage à Prague réunit 80 partisans qui
découvrent cette ville majestueuse et dégomment à tours de bras de
la Pilsen Urquell et du Spartack local. En bref, une mission apostolique en
tenue chic d’apparat au pays des apparatchiks. Et si la Vitava se languissait sous le pont Carolus, il
s’agissait d’autre chose qui coulait "chez Marcel", célèbre enseigne plus tchin-tchin que Tchèque.
"Chez Marcel" Prague
1997…
Rugby/joutes Ternay
Juin Vic-Fezensac
C’est le premier match à Gerland d’une nouvelle tournée hémisphère nord de l’Afrique du Sud. Une tôle mémorable pour le coq national. C’est aussi l’organisation d’une bodéga géante où rien ne manquait, le buffet, la musique, les anciens internationaux, le froid à pierre-fendre, tout sauf le public…
Une beaux dégâts, simplement.
Mai 1998, c’est le
tournoi Black’s Canut’s célébrant ses 10 ans d’existence. L’investissement de tous dans un agencement sans faille. De la magie à tous les étages, des images
et du bonheur plein les yeux. Pas moins de 14 équipes, 350 personnes le vendredi saint et le samedi avec repas de gala au grandiose caveau de Lacenas et brunch au caveau de Saint-Lager. Un village bloqué en fin
d’après-midi par les flonflons et les farandoles à l’unique carrefour. Pas assez ? Le dimanche midi tous les Black’s et compagnes se remettaient à table à Chasselay, tire-bouchonnaient et
tire-festoyaient sans retenue. L'arbitre Officiel du
tournoi
C’est aussi une rencontre contre les Parlementaires à Paris avec visite confidentielle du Sénat, de l’hémicycle, de
la salle des quatre colonnes et naturellement de la buvette, champagne et cigares bagués, suivi de France/Australie au Stade de France.
Fin du XXe siècle, 2000 fut un peu l’année du repos du guerrier. Naturellement ont été au rendez-vous les
rencontres traditionnelles d’alentour et des environs. Une petite dizaine de matchs. Cette année fut plutôt marquée par la remise d’un nouveau jeu de maillots par le Hameau en Beaujolais
de Romanèche-thorins après une triangualaire au bord de Saône contre St Appolinaire et Mâcon.
Bien sûr, dégustation locale, la danse des lapins et fanfare devant le magnifique limonaire qui trône dans la salle d’honneur.
Black's - Macôn - St Appolinaire
En 2001, multiplication de petits
événements dont France/Ecosse précédé d’un match épique contre le XV Petits Pères sur le stade vélodrome olympique en 1900 et 1924 de la Cipale à Vincennes.
Qu’aurait pensé Eddy Merckx en 69, 70, 71, 72, et 74 pour l’arrivée du Tour de France s’il avait du pédaler comme ces deux équipes dans quinze centimètres de boue noire et gluante ? Après
quelques minutes de jeu : "Heu, tu joues avec qui toi ? "
Mars, le mois et non le dieu, enfantera un reportage télé : "le
rugby vétéran lyonnais" sur TLM contre le XV des Copains d’Abord.
Les "Copains d'Abord" de Lyon
Ce sera l’occasion aussi de découvrir France/Fidji à Saint Etienne après un match étonnant contre une équipe banlieusarde où certains de leurs joueurs -
plutôt que faire joujou avec leurs invités - préféraient entre eux se mettre de grandes gifles dans le museau. Ah petite culotte, quand tu nous colles à la peau ! Chassez le naturiste, il
revient au bungalow.
Pendant 6 jours en mai 2002, ce sont 90 Gaulois qui transalpinent sur Venise. Que d’eau et de Grappa ! Mais mama mia, Alberto, Mario, Salva et tutti quanti n’étaient pas que nourri a pane e aqua sur le stade de Trévise ! Du quinqua en quintaux. Grosso modo des hectos de coppa et de jambonneaux plein le buffet. De la pancetta en planchetta. Ma ! N’en jeter plus, la gondole est pleine. Le retour sur Sirmione, la perle lombarde du lac de Garde permettra d’apprécier différemment la douceur Italienne.
Ce même début d’année, un drame frappera la communauté Black’s Canut’s. Un ex-président fut foudroyé par un accident de… sphincter ! Par compassion et pour le soulager de cette misère, il lui fut décerné un "trop-fait", l’Etron d’Or.
L’Ascension 2003
permettra une rencontre haute en couleurs au festival international "rugby des chants" à Bordères-sur-l’échez organisé par Los Aspirineos. Confrontation de jeu déployé, de formations basques à gorges déployées, de
Portugais pansus, d’équipes mixtes à gorges au touché défendu et de bandas locales. La garbure fut chantée par Eths Bandolets mais non consommée.
Les cœurs de canards et le Madiran furent engloutis eux, sans modération.
Du 19 au 23 mai 2004 c’est le plein de bus, de vidéo et de coinche. Mais sur place, Bayonne, c’est une ville fortifiée pleine
de canons et de tapas, une ville haute en couleur vêtue de blanc et de foulards bleus.
Une tornade immaculée de 600 convives qui fête les 100 ans de l’Aviron
Bayonnais avec les Xamangos. Un iule humain à mille (deux cents) pattes qui s’enflamme
Denis (Benoit pour les intimes) avec Patrice
Lagisquet et Pascal Ondars à Bayonne
sur l’air de Paquito Chocolatero. Non, non, la poignée de musicos Black’s Canut’s n’a pas fait semblant.
Du plaisir à la remise de la
coupe MJT (Meilleur(e) Joueur(se) du Tournoi) à Isa, récompensée surtout pour sa partition au bigorneau géant. Lagisquet, Ondars ou Perrier
n’avaient pas pensé à la Meilleure Souba du Tournoi. Restons humble et sortons couvert !
C’est aussi notre Benoît national, monumental au Rock n’Roll version Rock n’Chair. Ma mère m’a donné la
permission de minuit, de sortir avec la p’tite Giuly, la p’tite Giuly…
Toussaint 2007
Après la Coupe Du Monde où les espoirs de notre équipe nationale furent dès l'ouverture, après toutefois un discours édifiant d'un gamin de 17ans, sappés par une équipe du sud, parlant espagnol,
le BOB nous concocta un séjour d'une semaine en terre catalane, qui nous appris que chez les Hibères, il n'y avait pas que des manchots du ballon rond. Figueras tout d'abord où dès l'apéro, ce fut le choc: Pastis à gogo où l'eau n'a plus vraiment de place, Armagnac servi dans des verres dégustation de style familial...
Heureusement, les chauffeurs de cars avaient été soigneusement triés sur le volet pour parer à tout débordement (deux grammes dans chaque membre, trois heures de sommeil et toujours
imperturbables); de vrais pros. Une visite du musée Dali permit à certains de se rendre compte des abracadabrantesques oeuvres géniales du Maître.
Une visite en bateau et en fanfare, ou le contraire, à travers les canaux d'Empuriabrava
Puis ce fut le 1er match, sur un terrain de foot, par un vent à ne pas mettre un Miura dehors. Nos deux
sympathiques convoyeurs amenèrent leurs véhicules le long du terrain; accompagnateurs et gnatrices en VIP. Victoire haut la main, malgrè le prêt de nos deux plus lourds spécimens. Troisième
mi-temps dans un bar restau de 25 places assises à 80, mais fanfare à gogo jusqu'à plus bières.
Figueras
Après une journée culturelle, sur le site archéologique d'Ampuri, arrivée à Barcelone. Ambiance très chaleureuse dès le premier soir, tout d'abord les
excellents tapas à 350€ pour le fun, puis nous pûmes apprécier l'accueil hindo-espagnol de l'hôtel "Ronda" et les talents de diplomate-traducteur de Lionnel avec la maréchaussée locale. Quelques
visites de quartiers, visites de pickpocket, palpages à corps plus tard après une soirée "Flamenco" où nous faillîmes voir Fanfan se disputer la danseuse de service avec Jérôme, on se
dirigea vers un autre défi: battre à nouveau une équipe espagnole et rentrer avec un carton plein. Aprés la lecture d'un discours de Dédé, dans les vestiaires du stade de l'Hospitalet, à la manière d'un certain Guy Moquet, les Black's furent remontés comme de vieilles horloges et, monfilou s'appliquant à l'échauffement, se fit une "Marcel" qui ruina ses ambitions de retour.
Barcelone
Objectif rempli: l'honneur de l'exagone fut sauf au delà des pyrénées. Troisième mi-temps écourtée suite au départ vers d'autres cieux du président Manuel Chaméro. Le
retour en terre lyonnaise aurait été insipide sans ce bout-en-train de "Marcel", le chauffeur qui, ne sachant pas règler le chauffage ou la clim de son superbe autocar de prêt décida tout
simplement de retirer une porte au péage de Vienne, devant un escadron de douaniers. Il faut dire que nous avions dans les soutes que quelques centaines de bouteilles de beuvrage
détaxées.
D’autres événements annuels et traditionnels, fertiles en émotions viennent pareillement enrichir le groupe dans cette grande aventure.
De ces miscellanées socio-cu-sportives, citons par exemple le tournoi de pétanque où s’affrontent gros bras et cochonnets, ratafia et Guignolet, hourras ponctués de quolibets.
Toujours dans l’esprit petite famille, en début d’année la galette des Rois. Et plus tard une soirée "Mamans" vient autant renforcer les liens, assurer la bonne humeur et cimenter l’amitié, voir les enfants grandir, les fleurs s’épanouir ou mesurer les outrages du temps.
Pendant quelques années aussi fut organisée une soirée privée jazz dans le temple incontournable du Hot Club où des formations régionales reconnues déversaient des flots de New Orleans, blues, swing, électro-jazz ou manouche. Les salades, charcuteries ou divers fromages se conjuguaient avec les apéritifs et autres breuvages à volonté.
Dans le même élan compétitif et festif, la soirée faisans. Rude bataille de l’aiguillette et de l’oiseau contre la fourchette et le couteau. Il fut même une année où faute de combattants à plumes, ceux-ci se déguisèrent en lapins. A poils ça va de soit. Ce qui n’empêcha nullement le garenne non cuniculturé de finir Marengo.
Par ailleurs des sorties ski sont organisées d’où ne reviennent pas toujours articulations et matériel en bon état. Mais que dire des sorties VTT où sur les pentes restèrent pédales et dents ? N’est-il pas moins douloureux de changer les pignons d’un pédalier que d’être obligé d’opter pour les pivots d’un râtelier ? Sacrée présidente !
Pour clore enfin ces rendez-vous, comment décrire ces quelques invitations à tuer le cochon ? (h)Aro sur le pourceau ! Non il ne fallait pas être timide devant les fromages de tête, le petit salé, le lard et le côti, le boudin et les grillades. De la cochonnaille qui vomissait des plats doctement engloutis par des gorets insatiables et assoiffés, les doigts léchés pour ne rien perdre du substantifique gras. En un mot, que du bonheur gargantuesque.
20 ans d’existence ce sont aussi des rythmes cycliques plus ou moins elliptiques quelques fois ponctués d’éclipses ou de soubresauts épileptiques.
Par là il faut comprendre le rendez-vous hivernal à Paris à l’occasion de matches du Tournoi qui était toujours l’occasion de rencontrer les OH du Stade Français, mais aujourd’hui plus le XV des Petits Pères. Ainsi vont les "Zamours", c’est un peu comme les vieux couples. "Ah non chéri pas ce soir, l’an prochain sans doute".
De la même manière début juillet était le tournoi incontournable "rugby-jazz" de Saint Raphaël organisé
par les Papakools. Anchoïades et sardines grillées se disputaient le terrain avec plaquages rémoulade et passes vrillées. En 1993,* Captain Flapscat,
excellente formation jazz dont tous les membres sont Gabinets et certains Black’s Canut’s fut même finaliste de ce réputé festival international musique.
Les "Papacool" de St Raphaël
Depuis quelques années, ce concept est resté dans les cartons et les Canut’s dans les chaussons.
En revanche, depuis la création en 1998 d’une rencontre contre les Potes au
Feu de Saint Savin sur leur terrain le 11 novembre, suivie d’un gigantesque plat du même nom, il n’y eu jamais d’Armistice.
L’os à moelle est arrivé. Entendez-vous sur le pain de campagne mugir la macreuse et le jarret ? Aux armes citoyens, le paleron est arrivé, qu’un vin très pur abreuve ces
pochetrons.
Les "Potes au feu" de St Savin
Frondeurs et asticoteurs, impertinents ou effrontés, les différents membres ou bureaux au cours des saisons ont invariablement su railler leurs petits copains. Ainsi sont attribués selon les événements de forts symboles tel l’Etron d’Or, mais aussi le Chat Noir d’Or, la pelle d’Or du 18 juin, le Cercueil d’Or, le Clairon d’Or, le ballon à poignées et gants Velcro®...
En conclusion, être Black’s Canut’s, c’est se faire reconnaître par ses valeurs intrinsèques et savoir rester humble. C’est ce qu’on ne peut nous prendre et c’est ce qu’on ne nous donnera jamais. Ce n’est pas simplement être joueur de rugby, ce n’est pas visiter une auberge espagnole, c’est s’approprier le tout dans l’esprit et restituer un engagement ou une plus-value sans que celle-ci dénote ou déteigne sur l’ensemble.
C’est enfin comprendre que ceux qui étaient présents il y a vingt ans, qu’on ne voit plus ou quelques fois, ont et représentent les mêmes valeurs que ceux qui maintenant contribuent à faire perdurer l’existence et l’esprit Black’s Canut’s.
Nous ne méritons pas du vécu de nos prédécesseurs, nous l’empruntons à nos successeurs.
Que de bons souvenirs et de pierres blanches* au gré de matches, dont certains pour la "bonne cause", tournois et diverses fêtes, et tout cela bien sûr avec la connivence des diverses équipes rencontrées.
Oui, les Black’s Canut’s foulèrent ces pelouses ou rencontrèrent tous ces braves gens. Et bien d’autres encore dont nous avons perdu le nom ou la trace parce que rencontrés lors de tournois extérieurs, qu’ils nous pardonnent :
en France :
01 Bourg-en-Bresse (Chicken’s Spirit), Meximieux (Anciens), Sault-Brenaz (Jacquet’s Team), Villard les Dombes (Olds Ducks). 13 Marseille (Anciens). 19 Tulle (Anciens). 21 Auxonne (Arlequins), Saint Apollinaire (St Apo Gentlemen Rugby). 25 Besançon (Bizonquinze), Dôle (XV de l’Art’rose). 26 Montélimar (Anciens). 30 Bagnols sur Cèze (les Pingouins), Nîmes (Bidochons). 31 Toulouse (Los Pedros). 32 Vic-Fezensac (Anciens). 33 Bordeaux (Peña BECista). 34 Montpellier (Cissous). 38 Bourgoin (Bons Groins Joyeux, Pompiers), Fontaines (Potes O Roses), Grenoble (Morbacs, Six Roses). La Verpillière (Merrel Dow), Pont de Chéruy (Tontons Droppeurs), Pusignan (Papys Lions), Saint Martin Bel Accueil (les Potes Agés), Saint Savin (Pots au Feu), Vienne (Kilzils Vienne). 42 Unieux (Pères OK). 46 Cahors (Abricots).49 Cholet (RO Choletais) 63 Issoire (Cousins Issoiriens). 64 Bayonne (Xamango). X. 65 Lannemezan (Anciens), Tarbes (Los Aspirineos). 69 Ampuis (Anciens de la Rodhia, Costauds Rôtis), Bron (Brons Vivants), Ecully (Ecole Centrale, Oranges Pressés), La Tour de Salvagny (Olds Boys), Lyon (Anciens du LOU, Arbitres Lyonnais, ASCUL, CERES, carrières GARON, Cheminots, Crocodiles Rugby Médecine, EDF, Gigots Bitume, Mauvaises Pentes, XV Copains d’Abord, XV du Barreau, XV Pénitentiaire), Meyzieu (Plus Gros que le Ventre), Mions (Anciens), Rillieux-la-Pape (Loups Rillards), Saint-Fons (Anciens), Saint-Genis-Laval (Sans génie de l’Ovale), Ternay (Verts Reluisants), Villeurbanne (ASVEL, Foreign Legion, Globes Trottars). 71 Le Creusot (XV Métallo, sélection), Mâcon (Arlequins), Montchanin (sélection). 73 Chambéry (XV sans Q), La Ravoire (Crozet). 74 Annecy (Tennis de Menton St Bernard), La Motte-Servolex (Bis Motte). 75 Paris (OH Stade Français, PUC Yapafoto, Racing Variety Club, XV de l’Assemblée, XV Petits Pères).80 Amiens (chés Barathlètes) 81 Alban (Vrac d’Alban). 83 Saint Raphaël (Papakools). 92 Suresnes (Braves de Comptoir). Espagne (Unigans de Bilbao), Irlande du Nord (Portdown RFC), Portugal (San Sebastian) et de nombreuses autres équipes rencontrées lors de tournois (Bayonne, Gevrey-Chambertin, Grenoble, Hermance, Saint-Savin, Tarbes…) plus ou moins loin des bases.
et à
l’extérieur :
l’Espagne Figueras et Barcelone à la Toussaint 2007.
RUGBY LOISIR LYON